Par Marc, Enzo et Isaac / Vendredi 15 juin 2018

« Montpellier, c’est une ville de skate »

s’enthousiasme Thomas, 14 ans.

Montpellier, c’est la ville du FISE. Montpellier, c’est une ville appréciée des skaters. Malgré les différents dispositifs anti-skate placés ici ou là dans Montpellier, la ville n’est en rien skatophobe et riders  en tout genre n’hésitent pas à se rassembler dans différents « spots » : de Richter à Albert Premier en passant par Antigone.

Si cependant la ville n’interdit en rien le skate, elle n’en accompagne pas suffisamment la pratique. C’est d’autant plus flagrant en centre-ville. Outre les dispositifs anti-skate déjà cités, l’absence de réaménagement des routes dans Montpellier est une critique récurrente des skaters. Ainsi, le même Thomas s’indigne devant la permanence de trous qui empêchent la glisse.

Une autre demande formulée est la multiplication de skate parks en centre-ville. Les deux seuls skate parks de grande dimension de la ville se situent aux deux extrémités de la ville d’où des difficultés liées à l’éloignement géographique, au nombre, et aux conflits d’usage (enfants et ados).

Mais des réserves existent quant à la pertinence de ces projets. Tout d’abord, le « street » est un art à part entière, complètement différent des traditionnels skate parks. Donc la multiplication de skate parks n’empêcherait pas à l’avenir le street skate. Ensuite, des skate parks en centre-ville n’éliminerait pas nécessairement les conflits d’usage, notamment avec les plus jeunes et /ou les utilisateurs de trottinette, que les skaters abhorrent par-dessus tout. Une idée plus drastique serait donc l’ouverture de skate parks interdits aux moins de 8 ans et aux trottinettes. En attendant et malgré tout, cela n’empêche pas les riders de se plaire à Montpellier.