Par Marc, Enzo et Isaac / Jeudi 14 juin 2018

Nous étions partis, confiants, pour recueillir des revendications de jeunes skateurs en contre-bas de la place du Peyrou, réclamant des installations à-tout-va, plus de place pour eux, les « riders », ou encore la fin des dispositifs « anti-skates » (voir article Des détails qui fâchent)… En réalité, ils préfèrent s’adapter aux aléas du centre, bien que ces installations n’aient pas leurs faveurs… :

« Un skate-park en plein centre-ville ? On en veut pas ! ».

Puis, vers 19h, place de la Canourgue, nous tombons sur un groupe de six jeunes étudiants, autour de la « fontaine des licornes » : eux, ils aiment les places publiques, calmes et vertes, mais nous révèlent des inquiétudes – redondantes, au fil de nos rencontres – :

« l’Espla, ça craint le soir ! ».

 De même, c’est au Peyrou que l’on a rencontré cinq jeunes de 14 ans, venus là pour discuter, comme tous les écoliers et étudiants qui se rejoignent ici. L’une d’elle insiste en particulier sur le calme, l’espace dont les jeunes peuvent disposer dans cette ville, si particulière… Mais alors, a-t-elle déjà comparé avec une autre grande ville ? On avait vu juste ! Parisienne d’origine, elle avoue que la métropole du Sud propose :

« plus d’espaces verts, et les gens y sont plus sympas ».

En somme, les Montpelliérains, souvent enthousiastes pour parler de leur ville, ont beaucoup de choses à nous dire sur « leur » espace public.